Si les logiciels de traduction automatique (dite statistique) ne représentent pas une réelle menace pour la traduction humaine, car bien qu’ils aient réussis à faire une percée notamment sur les sites web ou les réseaux sociaux, ils sont jugés trop peu performants qualitativement, ce particulièrement dans certains secteurs, la traduction automatique neuronale tend quant-à elle à révolutionner le marché.
Là où la traduction automatique statique analyse une phrase à traduire et la segmente en différentes unitées qui sont comparées au corpus, la traduction automatique neuronale ne se contente pas de traduire des segments isolés. Elle traduit la phrase dans son intégralité et imite le cerveau humain via un moteur qui s’améliore seul en créant des voies neuronales qui se renforcent au fil du temps. Ainsi, cette approche récente apprend et réduit les risques d’erreurs que l’on peut trouver via les logiciels de traduction automatique statique.
De grandes entreprises comme Google, Microsoft, Systran ou SDL qui possèdent d’importantes bases de données, ont déjà développées des solutions de traduction neuronale.
Toutefois, ce système connait toujours quelques faiblesses sur tout ce qui entoure la traduction propre (attente du client, objet de la traduction, cibles de la traduction..) et a encore des difficultés à traduire un langage très technique. De ce fait, les traducteurs humains spécialisés dans les domaines touchant aux services ou nécessitant un effort créatif d’adaptation comme le marketing, les jeux vidéos ou encore l’audiovisuel, seront moins impactés que d’autres face à l’arrivée de cette nouvelle technologie.